La raison de l’établissement du passeport biologique

La FIFA a toujours imposé une analyse sanguine et un contrôle urinaire aux joueurs de la Coupe des Confédérations afin de prévenir aux problèmes de dopage. Cependant, si le footballeur dispose d’un passe-droit, le contrôle peut ne pas être réalisé. Neymar, le célèbre attaquant brésilien de la Seleçao et du PSG entendait profiter de ce passe-droit lors d’un de ses déplacements, mais il a quand même subi des examens sanguins et urinaires.

Ces contrôles ont bien évidemment l’objectif de prévenir les tentatives de dopage des footballeurs depuis le début de la Coupe des Confédérations. Selon la FIFA, le passeport biologique serait la meilleure manière d’arriver au résultat escompté. Depuis le début de la Coupe des Confédérations, les examens effectués se sont révélés être négatifs. Selon les dernières actualités, l’établissement du passeport biologique s’élargirait aux 32 équipes participantes de la coupe du monde, prévue pour l’année prochaine. Cela afin de garantir l’équité entre les joueurs mais aussi afin de veiller au respect d’un véritable esprit sportif.

Le principe du passeport biologique

Le passeport biologique est un document électronique permettant de suivre les examens antidopage subis par un athlète. Il affiche le profil endocrinologique et hématologique de son titulaire. D’après le professeur Jiri Dvorak, ce document est l’outil adéquat pour surveiller la carte d’identité génétique de chaque footballeur. Celle-ci présente le profil sanguin, les stéroïdes et les hormones.

Si le joueur les manipule,  les changements provoqués pourront être remarqués sur le passeport biologique et ainsi la théorie du dopage pourra être prouvée. Les sanctions relatives à l’utilisation de substances illicites pour être plus performant pourront ainsi s’en suivre.